Un “Petit mec” éternel pleurnichard : Quand la crise d’autorité se transforme en théâtre politique
Le Sénégal, ce pays fièrement dirigé par un Président investi de la confiance du peuple, se trouve aujourd’hui à la merci d’un Premier Ministre “petit mec” qui semble avoir confondu la politique avec une scène de théâtre. Un Premier Ministre qui, loin de faire preuve de dignité et de responsabilité, semble préférer les jérémiades à l’action.
Ousmane Sonko, encore dans un de ses numéros habituels, a pris la parole pour s’attaquer non seulement aux magistrats, mais aussi à la presse, et à quiconque ose se dresser contre lui. Un véritable déluge de reproches et de menaces. Loin de se concentrer sur la gouvernance du pays, notre Premier Ministre semble être plus intéressé par la quête du rôle principal dans un drame politique où il se présente comme le héros incompris.
Mais, attendez, n’est-ce pas lui, Sonko, qui a été nommé à ce poste de Premier Ministre par le Président Bassirou D. Faye ? Un acte de confiance, un acte qui aurait dû mettre l’accent sur la responsabilité et l’intégrité, mais non… Cela ressemble davantage à une farce, avec un acteur principal qui, au lieu de défendre la souveraineté et l’unité nationale, se débat dans une mare de narcissisme.
Le summum de cette comédie politique survient lorsque Sonko, d’un ton digne d’un grand comédien, ose défier son propre mentor, le Président de la République. On pourrait presque entendre le cri de “Quo Vadis, Bassirou ?” derrière ses mots. La démocratie sénégalaise, elle, tremble devant ce Premier Ministre qui, apparemment, veut imposer sa propre autorité. Mais de quelle autorité parle-t-on exactement ? L’autorité de ceux qui imposent leurs idées par la menace et l’intimidation ? L’autorité qui refuse de laisser place à la liberté d’expression et à la démocratie ? Cette autorité-là n’a rien à voir avec la vision d’un Sénégal digne et prospère.
Sonko, qui semble avoir une vision déformée de la politique, déclare fièrement que “le Sénégal n’a pas une crise politique classique”, mais plutôt “un problème d’autorité”. La solution qu’il propose ? Gouverner à sa manière, ou plutôt selon son humeur du jour. Effacer ceux qui ne sont pas d’accord, anéantir la liberté d’opinion, et boycotter la presse. Une demande d’autorité… mais pas celle d’un leader, plutôt celle d’un dictateur en herbe. La presse, censée être le chien de garde de la démocratie, devient alors l’ennemi à abattre pour ceux qui se croient supérieurs à la loi.
Mais qu’il se le dise une bonne fois pour toutes : les Sénégalais n’en ont cure de ses menaces. Sonko, sache-le bien, tu ne fais peur à personne. On n’en a rien à foutre de tes discours de tyran ou de tes gesticulations. Le peuple sénégalais, bien plus sage et mature que ce que tu sembles imaginer, ne se laissera pas intimider. Les menaces et attaques sans fondement que tu lances ne font qu’afficher ton impuissance et ta frustration face à une opposition qui te défie dans les règles de l’art.
Il est grand temps que tu comprennes une vérité simple : les Sénégalais ne sont ni impressionnés, ni effrayés. Ils ne se laisseront pas faire par les arrogants et ceux qui se croient au-dessus des lois. Ils attendent du respect, de l’action, et surtout de l’humilité. Oublie donc ton rôle de victime et d’opprimé, car ici, c’est le peuple qui décide, et il ne se laissera pas écraser par ton ego démesuré.
Alors, Monsieur le Premier Ministre, avant de “gouverner” et d'”effacer” tes opposants, souvenez-vous que c’est par la sagesse, la patience et le dialogue que l’on bâtit un véritable pouvoir. En attendant, le Sénégal a déjà assez de spectacles comiques à ses dépens.
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