L’état pastéfien et sa Magie des 960 Milliards : Où est passée la transparence ?

L’état pastéfien et sa Magie des 960 Milliards : Où est passée la transparence ?

Le Sénégal, terre d’Afrique de l’Ouest, n’a jamais été aussi mystérieux. À en croire les récentes péripéties économiques, il semble qu’un voile de brouillard financier ait envahi le pays. En effet, depuis le quatrième trimestre 2024, les rapports d’exécution budgétaire ont disparu, comme par magie. Et pourtant, le gouvernement sénégalais a emprunté la coquette somme de 960 milliards de francs CFA. Un montant faramineux, digne des plus grands mystères du 21e siècle. Mais la question qui hante tous les citoyens est simple : où est passé cet argent ?

Une Histoire de Salaires… et de Secrets

« Ce n’est pas l’emprunt en soi qui est mauvais, mais plutôt ce qu’on en fait », disait un sage économiste. L’État sénégalais semble avoir fait une pirouette avec cette sagesse, car il semblerait qu’une bonne partie de ces fonds ait été consacrée… aux salaires. Oui, vous avez bien lu, aux salaires ! Alors qu’un emprunt obligataire ou des Eurobonds sont généralement synonymes de grands projets d’infrastructure ou de développement, notre cher État a décidé de les utiliser pour remplir les poches de ses fonctionnaires. C’est bien connu, la croissance économique commence par une paie bien garnie, non ?

Mais attendez ! N’allons pas trop vite. Si cela ressemble à une opération bancaire classique, il y a une ombre qui plane sur ce ballet financier : la transparence. Nous n’avons vu aucun « grand projet », aucune première pierre, pas même une fondation en béton. Comme un magicien qui lance une carte en l’air, puis la fait disparaître sous une nappe, la question reste entière : où est donc passé cet argent ?

Le Député Intrépide : Thierno Alassane SALL en Quête de Vérité

Et voilà que, dans ce nuage de mystère, un homme se dresse : Thierno Alassane SALL, député et défenseur des causes perdues. Cet intrépide homme politique n’a pas cessé de poser des questions légitimes sur l’utilisation de ces 960 milliards. « Où est cet argent ? » Il l’a demandé maintes fois. Et que répond l’État ? Pas grand-chose, si ce n’est des attaques personnelles et des accusations fallacieuses sur son « manque d’objectivité ». Mais c’est le peuple qui s’en soucie, M. le gouvernement ! C’est le peuple qui se demande où sont passés ces milliards, et non ce que fait le député avec sa cravate.

Transparence : Une Valeur Dépassée ?

Quand l’ancien régime dénonçait les emprunts excessifs et les maquillages de chiffres, on s’attendait à ce qu’un changement soit opéré. Mais voilà, les choses semblent prendre une tournure étrange. La transparence qui faisait la réputation du Sénégal se trouve désormais dans une boîte scellée, étiquetée « Confidentialité ». Et tandis que les rapports budgétaires se font attendre, l’ombre du doute grandit.

Si l’argent avait été utilisé pour des projets visibles, pour des infrastructures, des écoles, ou même des hôpitaux, le pays aurait pu saluer ces emprunts. Mais avec la lente disparition des rapports, la situation prend une tournure inquiétante : la question n’est plus où est cet argent ?, mais pourquoi ne nous le montre-t-on pas ?

Les sénégalais, légitimement curieux, attendent des réponses. Les rapports doivent être publiés, et plus l’État tarde à fournir des éclaircissements, plus les rumeurs enfleront. Si ces 960 milliards sont dans un coffre-fort invisible, il est grand temps d’en ouvrir les portes avant qu’il ne soit trop tard. Après tout, la transparence n’a jamais été un concept qui s’effondre dans le silence.

Les Mystères de la République : L’Équation à Résoudre

En conclusion, chers lecteurs, il semble que le gouvernement sénégalais ait choisi de maîtriser l’art de l’emprunt comme un magicien qui manipule des chiffres. Mais dans cette grande illusion, il y a un détail qu’il oublie : la magie ne marche que si le public voit la baguette. Or, ici, les baguettes sont invisibles, et la magie semble se transformer en mystification.

Le temps est venu de révéler les coulisses de cette magie budgétaire et de remettre les choses en ordre. Le peuple mérite la vérité. Après tout, les 960 milliards ne sont pas un secret d’État, mais une question de transparence qui touche l’avenir de la nation.

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