LE DÉSASTRE ÉCONOMIQUE VERSION PASTEF : COMMENT COULER UN PAYS EN DIX LEÇONS

LE DÉSASTRE ÉCONOMIQUE VERSION PASTEF : COMMENT COULER UN PAYS EN DIX LEÇONS

Plus fort que la crise de 2008 ! Plus spectaculaire que le krach de 1929 ! Admirez le grand numéro d’équilibriste économique de nos nouveaux dirigeants pastefiens !

Premier acte du désastre : mettre à dos Woodside, l’opérateur australien qui a eu l’outrecuidance de produire le premier baril de pétrole sénégalais. Pourquoi entretenir des relations apaisées quand on peut s’offrir un bon vieux contentieux judiciaire ? Le pétrole ? Une bagatelle ! Qui en a besoin, franchement ?

Deuxième acte, encore plus audacieux : claquer la porte au nez d’Aqua Power. Cette entreprise saoudienne ne prétendait qu’à transformer l’eau de mer en eau potable, quelle présomption ! Et tant pis si l’Arabie Saoudite n’est qu’un partenaire historique et stratégique pour notre pays. Nos génies économiques ont décrété que la soif valait mieux que la diplomatie.

Le tour de force de nos apprentis-sorciers ? Réussir à froisser en un temps record l’Arabie Saoudite, la France, les États-Unis et le Maroc. Un carré d’as de partenaires internationaux envoyés aux oubliettes avec la grâce d’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Chapeau bas !

“Soupçons de corruption”, murmurent-ils entre deux bévues diplomatiques. La formule magique qui justifie tout, même l’isolement international dans lequel notre pays s’enfonce comme un paquebot sans gouvernail. Pendant ce temps, les investisseurs fuient à tire-d’aile, emportant avec eux leurs capitaux et nos espoirs de développement.

Et pour parfaire ce chef-d’œuvre économique, on envoie au “gnouf” les capitaines d’industrie du pays sur la base d’accusations aussi solides que du sable mouvant. Des milliers d’emplois menacés ? Une broutille ! L’essentiel est de satisfaire cette soif de revanche qui tient lieu de politique économique.

L’environnement des affaires ? Catastrophique serait un euphémisme. On navigue désormais en eaux troubles, sans boussole ni sextant. Mais nos fiers capitaines refusent d’admettre qu’ils ont perdu le nord. Avaler sa fierté, organiser de nouvelles élections, engager un véritable dialogue ? Quelle idée saugrenue !

À ce rythme, le point de non-retour n’est plus une ligne à l’horizon mais notre prochaine station. Et pendant que le navire Sénégal prend l’eau de toutes parts, nos matelots s’obstinent à jouer les procureurs plutôt que les sauveteurs.

Alerte à tous les passagers : attachez vos ceintures, la descente aux abysses économiques pourrait être mouvementée !

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