Sonko : Un homme de détails, pas un homme d’État
On connaît tous ses discours enflammés, ses accusations répétées contre le système, et surtout sa capacité à expliquer avec brio les maux de la société sénégalaise. Mais derrière cet homme de mots et de contre-feux, se cache une triste réalité : Sonko n’est pas un homme d’État, il est un homme de détails.
Il n’est pas un stratège, un diplomate, ou un visionnaire de l’avenir du Sénégal. Non, Sonko est celui qui crie à l’injustice, celui qui dénonce, mais qui n’a aucune idée de la manière de gouverner réellement un pays. Incompétence politique, bavardages inutiles et obsession des détails, voilà ce qui caractérise un homme qui, au fond, ne connaît ni les rouages de l’État, ni les enjeux géopolitiques, ni les subtilités de la diplomatie.
Un homme de détails, et non de vision
L’un des plus grands paradoxes de Sonko, c’est qu’il passionne les foules avec ses discours sur la révolution et l’élimination du système politique en place, mais quand il s’agit de mettre en œuvre des réformes concrètes, il est moyennement inspiré. Loin de la vision d’un homme d’État capable de porter une vision globale du pays, Sonko est obsédé par les détails : quels chiffres pour prouver la corruption, quels noms pour désigner ses ennemis, quelles accusations pour maintenir la pression. Mais aucune solution tangible, aucune grande stratégie pour le Sénégal, ni même une réflexion sérieuse sur les défis économiques, sociaux ou diplomatiques.
Un véritable homme d’État, c’est celui qui regarde au-delà des petits détails, qui porte une vision globale, qui anticipe les crises et qui fait preuve de leadership pour y faire face. Sonko, lui, semble prisonnier des petites polémiques, des affaires personnelles, et de ses batailles médiatiques. Son seul terrain d’action ? L’information. Une information qu’il utilise à outrance, manipulant les faits à sa guise pour créer des contre-feux, des distractions qui dissimulent son incompétence manifeste en matière de gestion de l’État.
Pas d’État, pas de stratégie : un homme sans vision géopolitique
Là où un président devrait pouvoir négocier avec les puissances étrangères, anticiper les enjeux géopolitiques, évaluer les rapports de force internationaux, Sonko semble en dehors de ces préoccupations, comme s’il n’avait ni la compétence ni l’envie de comprendre ces enjeux complexes. La géopolitique, la géostratégie, les alliances internationales… tout cela lui échappe, et il préfère jouer dans son petit pré carré intérieur, où ses partisans le félicitent pour ses répliques acerbes et ses révélations à coup de chiffres.
Sonko semble ignorer les réalités mondiales, les défis géopolitiques qui se dessinent à l’horizon pour le Sénégal, et le rôle que le pays doit jouer sur la scène internationale. Quand un homme d’État digne de ce nom pense à la position du pays dans le monde, à ses partenaires diplomatiques et à l’avenir de ses relations internationales, Sonko semble se concentrer sur les petites querelles internes et les jeux de pouvoir au Sénégal. Il est de nature constipé et passe son temps à régler des comptes intérieurs, sans comprendre qu’une politique étrangère forte nécessite une stratégie long terme, et non des réactions impulsives.
L’incompétence cachée derrière les journalistes et chroniqueurs
Face à son incapacité à prendre des décisions, Sonko s’entoure de journalistes et chroniqueurs qui jouent le rôle de ses porte-paroles. Les médias deviennent son terrain de jeu. Il utilise la presse pour masquer ses faiblesses, pour détourner l’attention des véritables problèmes du pays. Le système Sonko repose sur une communication agressive et une manipulation des faits, plutôt que sur des actions concrètes.
Tout le monde connaît son obsession des médias. Il ne se passe pas un jour sans que Sonko soit au centre de la scène médiatique, que ce soit pour lancer des accusations, révéler des chiffres, ou créer des scandales. Mais à chaque fois qu’il est question de réformes profondes ou de gestion politique, il se trouve discret, ou pire, totalement inaudible. Ce n’est pas en brassant des airs et en faisant parler ses journalistes qu’il va résoudre les problèmes fondamentaux du Sénégal. Mais cela fait bien plus joli dans les titres de journaux, et ça le maintient dans l’arène médiatique où il continue à faire son show.
Conclusion : Un homme de détails, un PM de façade
Ousmane Sonko n’est pas un homme d’État, c’est un homme de détails. Il excelle dans l’art de la polémique, dans la mise en scène de l’opposition, et dans l’exploitation des chiffres pour asseoir son pouvoir. Mais en tant que dirigeant, il est inutile, et au fond, l’incompétence de son équipe est mise en lumière chaque jour qu’il passe en fonction.
Sonko est un maître du contre-feu, un manipulateur d’informations, mais pas un homme d’État capable de gérer la complexité du pays. Le Sénégal, pour avancer, ne peut pas se contenter de spectacles médiatiques et de discours sans contenu. Sonko devra enfin comprendre que gouverner un pays, c’est bien plus que réagir à la dernière polémique. C’est anticiper, agir, et surtout savoir où on va. Mais à l’heure actuelle, ce n’est pas Sonko qui mène le pays, c’est son incompétence qui dirige, sous couvert de chiffres maquillés et de grands mots.
Et pendant que Sonko continue de s’illustrer dans la démagogie, le pays, lui, attend toujours des solutions concrètes.
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